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Décembre 2019
plan d'eau 2016 Les silhouettes de Guy Lorgeret sont de retour Publié le 04/06/2016 à 01:17 Écouter Cela fait dix ans que Guy Lorgeret accompagne ses femmes nomades. | Lire le journal numérique Brigitte SAVERAT-GUILLARD. Femmes nomades, les silhouettes de Guy Lorgeret sont de retour. Toujours appréciées, elles invitent au voyage, à la réflexion et réenchantent le plan d'eau. Certains les découvriront pour la première fois, d'autres applaudiront leur retour. Si c'est embarquées que les femmes nomades de Guy Lorgeret sont de retour sur le plan d'eau, le Redonnais n'y prête aucun message, « c'est l'actualité qui me rattrape ». D'ailleurs, c'est sans a priori que l'artiste invite à appréhender son travail, « qui interroge les espaces, les éléments. Le public fait le reste ! » Ainsi décomplexé, le visiteur promeneur se les appropriera « en fonction de son histoire, de sa culture, de son vécu ». Apaisantes pour certains, inquiétantes pour d'autres, elles sont 80. C'est à pied qu'elles avaient fait leur première escale bettonnaise, en 2007. Revenues à vélo, en 2013 déjà et à cela rien d'étonnant, « le nomadisme, c'est parfois revenir sur les mêmes lieux », souligne Michel Gautier, maire, ravi de cette nouvelle installation qui, comme pour les précédentes éditions, sera propice « à la rencontre, à l'échange, au partage ». À l'exercice de la photographie aussi et c'est l'une des aspirations de Guy Lorgeret. « Ces femmes nomades s'y prêtent volontiers, dont les reflets dans l'eau magnifient l'installation, chaque fois différente au gré du temps, de l'ensoleillement, de la luminosité. Du vent aussi, qui s'engouffre dans les drapés et alors tout bouge. Les précédentes étaient installées sur des mâts en acier, cette fois-ci j'ai choisi le roseau, plus souple. » Voyager avec elles Nomades, les femmes de Guy Lorgeret invitent au voyage. L'artiste ne s'en lasse pas, « cela fait dix ans que je les accompagne ». Inutile, en revanche, de chercher à savoir d'où elles viennent, mais peut-être pouvons-nous imaginer où elles vont, « l'idée, c'est de voyager avec elles ».